Le merlin est soit un outil de bûcheron, soit un outil d'abattage.
Dans le premier cas, il est analogue à la cognée, mais pourvu d'un fer carré à un bout, et pointu à l'autre, permettant de fendre le bois sans coin. Cet outil est à mi-chemin entre la hache et la masse.
Dans le second cas, c'est un outil contondant à long manche servant à assommer avant égorgement les animaux de grande taille (porcins, bovins, équins). Le merlin dit « anglais » était pourvu d'un côté d'une masse, de l'autre d'une sorte de crochet ou d'emporte-pièce, qui permettait de faire un petit trou dans la cervelle, provoquant une mort plus rapide et cela sans endommager ni la viande, ni la cervelle. On introduit ensuite un tube, appelé « jonc », pour pénétrer jusqu'à la moelle épinière. Il est utilisé dans les abattoirs de La Villette à partir des années 1870[1]. De façon alternative, le masque de Bruneau a pu remplacer le merlin[1]. À partir des années 1930, le pistolet d'abattage s'impose[1].